François michelin, roi du pneu
Né en 1926, il va permettre à sa marque de percer dans le haut de gamme pour ensuite l’imposée partout dans le monde.
Cependant, avant de devenir un grand leader dans le pneumatique, François Michelin essuie quelques revers familiaux qui le mettront à rude épreuve dès son plus jeune âge.
Il se retrouve orphelin à l’âge de dix ans après le décès prématuré de ses parents.
Et lorsqu’il décidera bien plus tard de passer le flambeau à son fils unique en 1999, ce dernier décédera également en 2006.
Un destin marqué par le drame ?
Sans doute, mais l’homme est coriace et son sens de l’innovation fera de son entreprise une marque mondialement reconnue.
Il le dira lui-même : » Le monde entier reconnaît notre avance technologique due à une liberté de création exceptionnelle. »
L’héritier fortuné ne se repose pas sur ses lauriers pour autant et tâche d’être toujours à la pointe de la technologie.
Sa soif de conquête passe d’abord par le marché américain qu’il décroche suite à l’invention du fameux pneu radial X. Mais pas seulement car, en 1981, il crée le premier Michelin Air X, adapté pour les avions.
Il agrandit ainsi ses perspectives avec l’industrie de l’aéronautique et de la Nasa.
Il rachète ensuite ses concurrents comme Kléber ou encore Uniroyal-Goodrich.
Enfin, avec l’invention du pneu anti-crevaison, il séduit le marché asiatique pour s’implanter définitivement.
Bref, sa firme conquiert le leadership mondial du pneu.
Cependant, Bridgestone reste encore son dernier grand rival.
Quoi qu’il en soit, si le firme s’internationalise, François Michelin entend bien conserver ses origines provinciales et à préserver sa réputation d’économe.
Il parcourt d’ailleurs bien plus son fief à pied qui est la ville de Clermont-Ferrand que de se pavaner dans les grands dîners mondains parisiens…